
Le voyage à vélo a gagné un essor tout particulier depuis mars 2020 et je fais partie de cette population un peu « récente » qui a découvert un autre moyen de découvrir de nouveaux paysages et de nouvelles cultures à deux roues.
Emporter un appareil photo avec moi pour capturer ces paysages uniques était une évidence.
Ce qui l’était moins était comment transporter ces 1,5kg sans que les vibrations n’en détruisent le mécanisme complexe et sans que l’appareil passe tout le voyage au fond d’un sac qu’on progressivement sort avec de plus en plus de réticence.
De mon expérience passée à voyager avec un appareil photo à pied, je savais que le piège était de le ranger dans un bel écrin protégé. Et par conséquent, de ne jamais le sortir et de ne pas l’avoir à la main lorsque LE shot passait.
C’est ainsi que je suis passée de sac photos professionnelles Lowepro & Peak Design à un pauvre petit sac en cuir de ville lambda pour arpenter la Jordanie, passant ainsi plus inaperçue et me forçant à garder l’appareil près de moi à la main et rapide à dégainer. Le fait que je commençais le vélo avec peu de connaissance dans mon matériel et dans les sacoches existantes m’a conforté dans ce choix et je me suis très vite retrouvée avec l’appareil en bandoulière pendant que je pédalais.
Aujourd’hui, c’est la méthode que j’utilise encore à vélo, préférant le porter sur moi pour pouvoir l’utiliser rapidement et ainsi ne pas me sentir freinée, car je dois m’arrêter entièrement pour le sortir. Le choix de la sangle s’est donc posé comme un casse-tête crucial et qui m’a laissé peu de satisfaction lorsque j’ai fait mes recherches sur internet en 2020. J’avais beaucoup d’espoir pour l’article de Photo Pace mais finalement, peu de mots sur les sangles photos…
Tout d’abord, j’ai fait avec ce que j’avais. Une sangle très respectable Op/Tech USA, matelassée afin de soulager le poids de mon Nikon Z6 (précédemment pour son ancêtre un peu plus lourd le D300) qui me permettait ainsi de pouvoir faire des randonnées en montagnes de plusieurs jours sans trop souffrir.
Bien qu’elle soit confortable à pied, j’ai vite compris qu’elle n’était pas très adaptée à ma position à vélo. Je me retrouvais à devoir remonter régulièrement mon appareil au milieu du dos, sinon celui-ci tombait sur le côté de la hanche et à la longue, ce n’était pas tenable. De plus, comme l’appareil était dans mon dos plutôt qu’à mon cou, je me retrouvais avec le côté matelassé de la sangle sur ma poitrine au lieu de mon épaule et cela ne soulageait aucune pression.
J’ai donc commencé les recherches et c’est là que j’ai compris, qu’à l’époque, le marché n’était pas très riche de solutions pour les cyclistes. Je compris vite le système d’un 3-point camera strap et j’ai bidouillé quelque chose avec du ruban et du scratch. Je suis partie en voyage pour 3 jours de bikepacking et mon invention a duré exactement un jour avant de se déchirer. Bon, je n’avais pas validé la technique, mais pour la théorie, j’avais compris que c’est ça qu’il me fallait.
Quelques recherches dans les tréfonds d’internet me menèrent vers cette sangle australienne, complète et avec le côté matelassé que je cherchais. La 3Point Cycling Camera Strap avait beau porter un nom simple, j’étais un peu plus perplexe sur la facilité d’utilisation en regardant toutes les attaches et mousquetaires de la sangle. J’ai décidé de tenter le coup et je l’ai commandé.

Quelques semaines plus tard et une belle surprise douanière en prime, je reçois la sangle. Il me faut plusieurs essais avant de bien la positionner et de comprendre ce qui me sera utile ou non.

L’intérêt de cette sangle par rapport à ma solution maison, est la présence d’une fermeture magnétique Fidlock. Celle-ci permet à une main d’attacher et de détacher le 3e point d’attache pour basculer l’appareil photo et ainsi prendre des photos. Il est aussi simple de le remettre sur le dos et de le sécuriser en fermant la sangle. Parmis tous les modèles que j’ai testé, cette sangle avait l’attache fidlock la plus large.

Malheureusement, un problème que je vais rencontrer souvent est que la sangle est trop grande pour moi (158 cm, taille S – M) et je me retrouve à serrer au maximum chaque sangle pour que celle-ci coince l’appareil photo bien haut sur mon dos. Il y a plusieurs attaches qui semblent intéressantes au début, mais après 3 mois d’utilisations, je n’y trouve aucune utilité et j’ai l’impression de devoir enfiler un harnais « araignée » avec toutes ses pattes et toutes ses attaches.

J’ai pu tester cette sangle sur 1300 km à travers l’Italie, et le côté « confort » est validé car j’ai pu terminer ces deux semaines sans aucunes douleurs. Un regret néanmoins vu son épaisseur et son poids. Autant ce n’est pas si gênant en hiver mais en été à 30°c, je l’ai trouvé très présente par moments…
Une autre chose que j’ai remarqué fut l’attache en mousqueton qui deux/trois fois, s’est ouverte par des manipulations que je ne comprends toujours pas. Le mousqueton finissait ouvert et bien entendu, l’appareil avec. Heureusement, je n’ai jamais fait tomber l’appareil mais ça m’a souvent causé des frayeurs.

Je me mis donc à la recherche d’une sangle plus adaptée, moins lourde et avec moins de fioritures, quitte à faire un compromis sur le confort. Mon choix se porte sur ce qui apparaît le plus avec une recherche Google. Le 3e point d’attache Rille, fait en Allemagne. Il est important de comprendre ici que vous n’achetez que le 3e point d’attache, qui se clippe sur une sangle existante. Après plusieurs recherches, je décide de l’associer à la Slide Lite de Peak Design. C’est une marque connue dans le monde de la photo et je leur fais une confiance aveugle sur la qualité de leur produit. L’idée de cette sangle est de pouvoir facilement ajuster la longueur en un tour de main.

Voici donc le 3e point d’attache Rille en action. Celui-ci se clippe via un bouton-pression à la sangle et on retrouve le même mécanisme Fidlock que la Skin Grows Back en plus petit. Le 3e point d’attache est ajustable pour serré l’appareil plus ou moins haut dans le dos.

À l’arrière, le strap se rattache à l’appareil via un petit mousqueton rouge. Il n’a pas de rôle important contrairement à la Skin Grows Back donc ici, même s’il s’ouvre, ce n’est pas lui qui est responsable de tenir l’appareil ou non. Il est juste là pour le stabiliser.
Je n’ai pas été très convaincue de ce set, même si c’est celui que j’ai gardé le plus longtemps pendant l’année et dans mes sorties du weekend. D’abord, je me suis retrouvée avec le même problème que la sangle précédente en ce qui concerne les réglages vis-à-vis de mon gabarit. Espérant pouvoir facilement balancer l’appareil de l’avant vers l’arrière, finalement je me suis retrouvée à devoir régler la sangle de Peak Design à son maximum en tout temps pour que celle-ci plaque bien mon Nikon Z6 contre mon dos et. Un peu plus et elle ballotait en bas du dos, comme la photo ci-dessous. C’est passable pour quelques minutes, mais pour de sorties de plusieurs heures, avoir l’appareil si bas sur le dos devenait vite inconfortable. À la fin, je me retrouvais à tout serrer au maximum et à ne plus toucher à la sangle de Peak Design de peur de retrouver des douleurs. Le résultat fut mitigé vu que la sangle avait tendance à se desserrer progressivement, m’obligeant à m’arrêter juste pour la resserrer. L’aspect flexible qui m’avait séduit au départ s’est vite retrouvé être un inconvénient.

Au sujet du confort cependant, je craignais sérieusement le fait de passer d’une sangle matelassée à une sangle qui paraissait très minimaliste. Je n’ai pas ressenti de gêne particulière, surtout lorsque l’appareil était bien calé au milieu du dos. Je sentais ainsi qu’il ne tirait ni sur l’épaule portante (la gauche dans mon cas), ni me forçait à adopter une position bizarre pour compenser. Ça en été à un point où parfois, j’oubliais que j’avais le Nikon Z6 sur le dos et je ne le sentais plus. Cela m’a causé de paniquer de temps en temps et je me suis retrouvée à tâter mon dos sur le vélo pour être sûre que je ne l’avais pas oublié au ravito précédent.

Pour terminer, un dernier reproche au 3e point d’attache Rille qui m’a convaincu que je devais continuer à chercher fut le bouton-pression. Le Rille est accroché à la sangle par un bouton-pression et celui-ci ne supportait pas (justement) la pression et sautait dès qu’on tirait un peu trop fort dessus. Il sautait soit pour aller rejoindre le bout de l’autre sangle quand il était attaché au fidlock, ou par terre tout simplement quand il était défait par frottement. Cela m’a causé des frayeurs en pleine sortie vélo lorsque je ne le retrouvais plus et que je savais que je devrais re-débourser 40€ pour acheter la partie manquante… Je me suis retrouvée à devoir le serrer un peu moins et laisser un jeu, faisant que l’appareil ballotait dans mon dos à la moindre irrégularité sur la route. Ce n’était pas idéal.
Je me suis donc mis en recherche d’une meilleure solution, une qui rejoindrait la Skin Grows Back avec le 3e point d’attache intégré, l’empêchant ainsi de sauter, mais qui reste légère et sans superflus. PS Bagworks, entièrement fait aux États-Unis fut un bon candidat. Bien que les différentes options de sangles peuvent paraîtront intimidantes, une fois qu’on comprend un peu mieux le fonctionnement des sangles avec un 3e point d’attache et ce qui marche ou non, le choix est plus aisé. Ici, je connaissais le système d’attache Peak Design et celui-ci me semblait le plus adapté et le plus sûr pour attacher mon appareil. Cela résolvait le problème de la Skin Grows Back et de son mousqueton hésitant. Enfin, le design du strap était aussi minimaliste que la Slide Lite, mais celle-ci avait l’air de glisser moins vu qu’elle n’est pas faites pour être réajustée aussi souvent.
Je l’ai commandé et j’ai pris mon mal en patience, celle-ci étant fabriquée par lot et nécessitant parfois plusieurs semaines d’attentes jusqu’à qu’un nouveau lot soit fabriqué. 3 semaines plus tard, le tour fut joué !

Ce strap est le plus fin des 3 et je craignais un peu qu’il ne devienne vite inconfortable. Cela a été un peu confirmé dans mes premiers essais avant que je ne me rende compte qu’inévitablement, encore une fois, le strap était trop grand pour moi… Je me retrouvais à tout serrer au maximum et à avoir un appareil qui ballotait dans mon dos.
Cette fois-ci, j’ai décidé de contacter PS Bagworks pour leur expliquer ma problématique et essayer de trouver une solution pour de bon. Ceux-ci m’ont proposés de mesurer l’excédent sur les straps et de m’en refaire faire un à un prix moindre. J’ai accepté l’offre et quelques semaines plus tard, j’ai reçu le saint Graal, fait sur-mesure !

Ici, une des nouveautés par rapport aux autres straps, est que le troisième point s’attache sur la vis de fixation du trépied de l’appareil, sous celui-ci, assurant ainsi que l’appareil reste stable. L’attache par mousqueton sur le côté ne me gênait pas, mais j’ai trouvé l’idée appréciable, car cela maintenait mieux l’appareil dans une certaine position sur le dos.

Une fois bien réglée, j’ai pu gambader pendant plus de 3 000 km cet été et je suis heureuse de vous dire que la sangle a passé le test !
Elle aussi, est accompagnée d’une fidlock, qui permet de détacher le 3e point d’un coup de main et de le remettre aussi facilement. Un changement par rapport à la Slide Lite et la Rille (mais identique à la Skin Grows Back), ce 3e point est accroché à la sangle par une attache fixe, s’assurant ainsi que celui-ci ne saute pas sous la pression.

Cela m’a permis de faire mes voyages sans m’inquiéter de perdre un morceau de mon équipement et de serrer comme je voulais l’appareil photo en haut de mon dos. Et malgré l’allure minimaliste de la sangle, elle ne m’a pas été inconfortable. Je l’ai gardé pendant les 105 heures de la Race Across France et pendant mes 13 jours de vadrouille dans les Dolomites.

Le set-up vous montre un peu comment j’ai porté l’appareil, bien au milieu du dos et avec la sangle serrée qui tenait le tout.
À mes yeux, la PS Bag Works a réglé le problème du poids et des ajouts inutiles de la Skin Grows Back, a réglé le problème du 3e point d’attache qui se décroche trop rapidement de la Rille et a réglé le fait que la sangle se desserrait trop facilement avec la Slide Lite.
Enfin, on peut choisir le système d’accroche et j’apprécie pouvoir utiliser le système d’anchor point de Peak Design, pouvant ainsi pédaler sans m’inquiéter que l’accroche de la sangle risque de se détacher.

Pour l’instant, je pense rester sur ce set-up qui me satisfait sur ces trois points importants : le confort, les réglages et la position. Ce n’est pas impossible que je continue à essayer de nouvelles sangles, car j’aime bien tester du matériel, mais maintenant que j’ai quelque chose qui marche parfaitement et qui est à ma taille, ce n’est plus une priorité !
J’espère que cela pourra un peu vous aider pour vous y retrouver et ainsi choisir la solution qui marchera le mieux pour vous. À vos appareils, à vos vélos, et au plaisir de voir de belles images de paysages qu’on n’atteint qu’à vélo 😌
Enfin, pour préciser, aucune de ces marques ne sont au courant que j’écris ce compte-rendu et j’ai eu le plaisir de dépenser et de chercher mes propres solutions pendant ces 1 an et demi. Certains dépensent beaucoup d’argent pour économiser quelques grammes, j’en dépense beaucoup pour me rajouter 1,5kg sur le dos. Chacun son combat 😬
Since March 2020, I feel like there has been a new wave of enthusiasm regarding travelling by bike and documenting it. I am part of this new wave and while I did spend some of my teenage years reading travellers’ blogs crossing the world by bike, it had never crossed my mind that once I could venture in the same way myself.
A pandemic and an insatiable thirst to explore later, I am here on my bike, eager to see which landscapes I can discover. I carry with me a Nikon Z6. A good mirrorless camera but not the lightest in the market, and one that I am not looking forward to destroying because of the numerous vibrations one can encounter while biking.
I have had various experiences with travelling with a camera while travelling. Starting with bags, like Lowepro and Peak Design, I ended up straying away from them to avoid the weight, the huge size for a small woman, the attention and the fact that while the camera was safely tucked away, I missed all the shots I wanted to make.
So instead, I bought a comfortable camera strap. This is how I went hiking for several days, always having the camera nearby but making sure it was well attached to me.
So when I started biking, it seemed obvious I would use the same strap I had for hiking. It was a respectable OP/Tech USA, freedom-made, with some padding for the neck so that the weight wouldn’t cause pressure. The idea was great, but I found that while cycling, the position forced me to place the camera much higher on my back so it wouldn’t hurt. As a result, the padded strap would be on my chest instead of my shoulder, and I found the strap quite uncomfortable this way. Finally, since it was only on my back by the miracle of gravity, any bumps on the road would irremediably pull the camera back to my hip and I had to re-adjust my camera every 5 minutes while riding.
Not ideal. I searched for a few options online and back in July 2020, there weren’t many options. I did find the mention of a “3-way-point” camera strap and tried to make my own version of it. The theory of it was great, a third strap attached to the original strap, keeping the camera in check on the top of my back. The downside was that it was made with bits and scraps I had so my whole setup survived one entire day of travelling before ripping apart.
Now that I validated the theory, it was time to find the practical element that would validate the technique.
The internet led me to this Australian company making a 3-way-point strap, all in one and with comfortable padding. This seemed perfect, despite how complicated it looked with various attaches and loops. 3 weeks and a nice import tax later, I received the strap and was able to test it.
The main attraction was the fidlock mechanism, a magnetic fastener that allowed me to unfasten the 3-way point to take my shot and then secure back the camera with only one hand. The 3Point Cycling Camera strap was comfortable and I was able to test it through 2 weeks of travel in Italy. It gave me some difficulty with the heat, though, I found it was sucking all my sweat (sexy, eh) and weighting me down.
Another downside was that the carabiners attached to the camera on the metal ring would just open up on their own sometimes! I still don’t understand by which manipulation this happened, and it led to a few scares where I thought the camera would fall.
The biggest pitfall though was the size. I am a small woman (5’2”) and I had to tighten everything up so it would hold the camera securely against me. Unfortunately, I felt like it wasn’t tight enough and the camera kept on living its own life and bumping away happily at any pothole on the road. Finally, it’s quite on the bigger side of the straps and can feel a little heavy at times.
After some search to find a better strap, less heavy, with fewer elements I didn’t need, I found one made in Germany called Rille. This one is a bit different as it is only the ‘3rd point of attach’ or ‘stabilizer‘ strap with a smaller fidlock and not the full camera strap. It needs to be used with a full camera strap and I chose the Slide Lite by Peak Design. This is a reliable brand and I liked the idea of easily adjusting the length of the strap when needed.
You can see above some pictures of the mechanism to understand better. The 3rd point of attach works with a pressure button on the strap and is attached to the camera by a small carabiner. This one is not responsible for holding the camera since it is not the main strap, so no worry that this one fails.
I wasn’t that convinced by this setup even though that’s the one I used the longest. I found I had the same issue as the previous one regarding the size, and I spent my time re-tightening it so it would stay high up on my back. Finally, I found the Peak Design strap unadjusting itself way too easily. In the end, I had to stop a few times while riding just to fasten it back properly.
One thing I will give them for sure, though, is the fact that despite its minimalist approach, the strap was really comfortable, and the 3rd way point wasn’t bothering me. Sometimes I forgot it was here and I have to say I freaked out while riding, thinking I had left my camera at the previous pizza stop while it was, in fact, happily chilling on my back.
The biggest issue I had with the Rille 3rd point of attach, though, was the pressure button. This one would jump if I tightened everything too much. If it was still attached by the fidlock mechanism, then it would just be there, but sometimes I found it had detached itself and fell down. Every time I thought I had lost it while travelling, I kept thinking I’d have to pay another 40€ just to pay for the missing back. I wasn’t really happy with that thought and would often check that everything was holding well.
I needed to find the holy grail and now, I knew a bit better what I wanted. Something light, minimalist, no need for easy adjustments, just something I’d set up well once and for all and just go with it.
I found PS Bagworks, made in USA. This « Rider Strap » is all-in-one, like the Skin Grows Back. The camera strap and the 3rd point of attach are just one piece.
Even though the several options can seem daunting, once you know what you need, the ordering is very clear. I went with the attachment system of Peak Design and I appreciated that you can choose which one you’re the most comfortable with.
Since the straps are made in batch, I waited three weeks before receiving mine and I could finally try it!
It ended up being the thinnest strap of the 3 I had tried and I was a bit afraid I would have to pay for it comfort-wise. I went on for a few tries and I felt a bit bothered by it. Finally, I realized that the same problem was happening again. The strap was too big for me and I kept tightening it to a maximum, without managing to have the camera comfortably secured against me.
This time, I decided to contact PS Bagworks and explained them my problem. They offered me to let them know the excess length and to have a strap re-made for me. I accepted and a few weeks later, I finally received THE holy grail!
One of the novelty here, compared to the previous straps, is that the 3rd point of attach is linked to the camera by the tripod screw and not on the small metal ring. I liked this change since I found it allowed the camera to sit better on my back.
Once I was able to set it up properly, I went on with it and I am happy to report that a few 4 000km later with it, I think I found the one!
The issues I had of sizing, comfort, ease, were solved with this strap. I was able to do the Race Across France and keep it strapped with me for the 105 hours (ok, not while sleeping, I’ll admit it) the race lasted. I had it with me through the 13 days I spent in the Dolomites.
I liked that once I was able to secure the camera tightly, the whole thing wouldn’t move. In my eyes, it solved the problem of the weight and the unneeded attachment of the Skin Grows Back, fixed the problem of the 3rd point of attach just flying away with the Rille, and the fact that it wouldn’t slide down too easily like the Slide Lite.
Finally, I was back with my trusty ‘anchor point’ system by Peak Design and thus I could make sure my camera would never fall down because of a strap attachment failure.
For now, I am thinking of keeping this set up for a while. I like to test new things quite often so I won’t stray far from novelty but I am happy to have found something reliable for longer trips. I’m also keeping in mind that I’ll often encounter this sizing problem so I’m happy to have something finally made for me that fits perfectly.
I hope this small (or rather large) review will help you find the strap of your dreams and will allow you to cycle away and photograph all the beautiful landscapes we can encounter on our bikes. One final note is that none of the brands are aware I am writing this, and I had the pleasure of spending a lot of money trying to figure out how to carry 1.5kg on my bike. In the end, it’s the same battle as spending a lot of money on grams, except here I am added weight instead of shaving it.
Hello Sabine, merci pour ce test, ça donne envie de partir avec son appareil ! J’ai 2 petites questions pour toi
– Est-ce que la sueur ne risque pas d’endommager l’appareil ?
– Comment fais-tu en cas de pluie pour le protéger ?
Merci 🙂
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Hello Julien !
La sueur peut endommager l’appareil, je pense. Je me suis posée la question avec le mien car l’écran est tactile. J’ai un peu peser le pour et le contre et à la fin, je me dis que je préfère user et abimer mon appareil en l’utilisant qu’en le laissant chez moi. Le risque zéro n’existe pas…
Pour la pluie, je mets ma veste de pluie par dessus et en cas de grosses pluies, j’utilise un dry bag, comme ceux par Sea to Summit. À cause de la sangle, je ne peux pas le fermer hermétiquement mais ça + la veste de pluie et ça règle problème la majorité du temps 🙂
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